Carnets d’atelier
L’entrée retrouvée
Ça y est : tout est arrivé. Toiles, outils, châssis — le nouvel atelier est désormais habité. Il faudra encore déplacer les affaires au gré des travaux, mais le gros du transfert est fait. Une étape concrète, symbolique.
La porte oubliée
En démontant le mur en plaques et les planches qui masquaient le fond, je découvre une porte-fenêtre murée depuis des années. C’était peut-être l’entrée d’origine. Derrière elle, une belle grille en fer forgé. Un peu d’huile et elle pivote à nouveau.
Et cerise sur le chantier : le pas de porte est en marbre de Carrare. Caché sous des couches de saleté et de peinture, il attendait là, intact.
Une belle surprise.



Accrocher, enfin
Les carreaux de ciment sont nettoyés, à l’acétone. Les murs enduits, poncés, repeints. C’est enfin le moment d’accrocher des toiles.
L’espace commence à respirer. L’atelier entre en fonction.


La lumière !
Grâce à l’orientation plein sud et à la nouvelle porte vitrée, la lumière naturelle inonde la pièce.
À Xavier de Maistre, il me fallait allumer tous les néons pour peindre. Ici je les oublierai.

Et de l’extérieur ?
Vue de la rue, la façade change déjà d’allure. Le gris sale, les caches moches : tout ça tombe. La grille réapparait, la porte retrouve sa fonction.
L’architecture respire. Ce n’est plus un local abandonné : c’est un atelier.
Une fois restaurée et repeinte, la façade gagnera en sobriété, en authenticité.
Et un petit twist contemporain viendra signer l’ensemble.

C’est pour bientôt. Ce sera l’objet du prochain carnet d’atelier.
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A bientôt.