Notes d’atelier
Premiers chantiers
Sous les vieux carreaux de lino, des carreaux de grès d’époque.
Les débarrasser de cette peau de plastique redonnerait un peu de lumière, de fraicheur et de charme au local.

Il faut tirer dessus pour les arracher. La silicone ne résiste pas trop, heureusement.
C’est une sensation étrange, et assez agréable, de voir les carreaux refaire surface.
Ils sont en assez bon état général. Bonne surprise.


Les assauts répétés de lame de rasoir font sauter les plaques de silicone.
On dirait une mue de serpent qui s’en va.
Restent les fantômes, comme des auréoles incrustées.

Sur quelques mètres carrés, pas de silicone mais de la colle néoprène.
Je découvre les joies du pistolet thermique, et il faut tout découper, centimètre par centimètre. .
Cette petite zone m’aura donné plus de mal que tout le reste, mais j’en suis venu à bout.


Arracher la vieille clim est un plaisir. Je découvre la cour végétalisée qui se cachait derrière.
Décidément ce lieu me plait. Il faudra encore changer la fenêtre, nettoyer, mais l’air passe,
la lumière aussi, et ça fait du bien.


J’ai enfin déménagé toutes mes affaires de l’ancien atelier.
Châssis, boites, cartons, chevalets, tout est là.
Je tourne définitivement la page de la rue Xavier de Maistre.

La suite bientôt…

Caillebotte apprécie ton coup de grattoir !
Les raboteurs de parquet te saluent ! Merci pour le clin d’œil, ça m’a bien fait sourire.