7 sept 2011
Bonjour,
Ici Saïssi qui vous envoie cette newsletter
en cette rentrée explosive,
riche en rendez vous:
Cedac Cimiez, Espace à débattre, Peroxyde5,
et en nouveautés:
poésies, bon plans, conneries,
tout ça dans un seul mail!
Vous pouvez toujours vous désinscrire en bas de page si vous ne voulez plus la recevoir.
MON EXPO AU CEDAC
C’est d’abord une histoire de figuration,
de figure ou de figura comme l’évoque le frère Benoît.
Ensuite il s’agit d’un jeu avec le réservoir formel de notre époque,
la recherche d’un lien entre des micros et macros-architectures.
Isolée ou mise en relation, l’image génère t’elle le même sens ?
Fragments d’images recomposées,
mes tableaux sont des morceaux d’énigmes,
dont la clef est volontairement absente.
Lire le communiqué de presse de l’expo
POCHADES
Au départ, j’ai souvenir d’une vision:
une vierge en bois dans l’oratoire de Fourvière à Lyon,
ombre découpée par la lumière,
sorte de simplification formelle mystique.
J’ai commencé à peindre à l’encre de chine sur des livres à la lueur d’une bougie,
dans une remise à charbon sans fenêtre, rue Vieille du Temple à Paris.
Je me souviens que le premier livre était un exemplaire d’ « Autant en emporte le vent », trouvé sur les quais, une nuit.
Sans doute tombé de la caisse d’un des bouquinistes juste au dessus.
J’ai tout de suite aimé la couleur et l’odeur du vieux papier,
les mots qui venaient flirter avec l’encre des dessins à la lumière vacillante.
SCHMILBLICK2
Ben expose ma toile » Insurrection: Al Arrabiata ».
C’est à l’Espace à Débattre, rue Vernier à Nice.
Il y aura aussi une pièce sur partition,
et des pochades dans une cagette.
Débat sur les limites de l’Art tous les vendredi a 18h33.
PEROXYDE#5
Peroxyde 5 est tombé,
soufflant tout sur son passage.
A peine sorti de son écrin cartonné constructiviste,
format 33 tour.
c’est un massacre:
les sérigraphies sont soignées,
le contenu trash, agent perturbateur,
peroxyde s’insinue comme un acide
et laisse le lecteur ko sur place.
PEROXYDE AU CABINET D’AMATEUR
Chers auteurs, chers lecteurs,
Je vous convie à la Présentation de PEROXYDE le samedi 24 septembre 2011 au cabinet d’amateur entre 15h et 19h. Nous avons eu la chance de pouvoir intervenir dans cette galerie du 11e à Paris, lors de l’exposition de Jean-Marc Scanreigh qui participe régulièrement à PEROXYDE. À vrai dire Jean-Marc a participé à tous les numéros de PEROXYDE avec toujours beaucoup d’énergie, ce qui rend aussi cet évènement si particulier. Samedi 24 septembre, vous pourrez découvrir ou redécouvrir la revue, le dernier numéro fraîchement sorti, l’évolution au cours de ces 5 années de travail, les collaborations et fêter comme il se doit ce 5e anniversaire…
J’espère vous y rencontrer, échanger et partager autour de la revue, des Squiggles de Scanreigh dans cette très chouette galerie du 11e.
Le rendez-vous est pris, je compte sur vous pour venir nombreux et en parler autour de vous.
À très vite
Justine
PEROXYDE
==> le cabinet d’amateur, 12 rue de la Forge Royale PARIS 11e
==> peroxyde

GALERIE A TOUT PRIX?
J’aime bien quand Sébastien Värnild dit,
« Ce qui compte ce n’est pas de trouver une galerie,
mais de produire ».
JULIEN BLAINE
Ode à Charlie
Nous étions tous les deux,
(et j’y suis encore),
de Marseille.
Nous étions tous les deux
Des adorateurs de la lettre R
R de Révolution
Et R du verbe eRReR…
Tous les deux des fous de la lettre R de Révolution
Moi dans le style bourgeois
Toi dans le style voyou.
Ça ne nous empêchait pas de nous retrouver régulièrement à Marseille
Et autour du C.A.P. (Comité d’Action des Prisonniers)
Avec Serge L. du côté de libé (l’ancien)
Dans la lutte contre les Quartiers de Haute Sécurité :
Toi de l’intérieur
Et moi de l’extérieur
Adorateur de la lettre R
Ton nom te va bien
Et je ne sais où tu erres
Désormais
Désarmé
Désâmé*
R R R R R R R R R R
R R R R R R R R R R
————————————————
*Quelques R pour là-bas, je ne sais où,
te réarmé.
J.B. »

LA BASE
« Mes chers amis !
L’art est mort nous dit-on ! Et bien dans ce cas nous serons nombreux à son enterrement après l’avoir accompagné avec dignité dans ses derniers instants de vie. Ensuite, nous organiserons de joyeuses agapes arrosées de boissons alcoolisées tirées de l’agave.
La mort de l’art c’est un peu comme la fin du monde, ça n’arrive jamais mais on l’annonce toujours. C’est une arlésienne endimanchée qui attend depuis 200 000 ans un autobus conduit par Archaea, une cartomancienne procaryote et anociceptive.
En attendant, je vous encourage à (re)découvrir le Street Art éphémère par essence mais tracé par nécessité :
http://www.space-invaders.com/som.html
http://www.banksy.co.uk/newoutdoors/index.html
http://bleklerat.free.fr/stencil%20graffiti.html
Vous trouverez ci-joint quelques images scotchantes glanées au Festival Off d’Avignon 2011.
Je vous souhaite un week-end en ombre chinoise le long des murs.
Professeur Georges Fawcett
Pour passer le temps, s’instruire ou se désabonner, c’est ici : http://www.youtube.com/watch?v=Q_uaI28LGJk
(Vidéo drôle a ne pas manquer, Ndlr)
Pour lire, sur la plage :
http://www.ladam.eu/Files/s2sat4tousfous.pdf
http://www.ladam.eu/Files/s4sat1la_pieuvre_en_son_jardin.pdf
SPEEDY GRAPHITO
A la liste street art de la base,
j’ajouterai Speedy Graphito
CARMELO ARDEN QUIN
Il parait que les jeunes artistes ne connaissent pas
Arden Quin…
Pourtant Madi est incontournable,
c’est l’éclatement du carré,
le matérialisme dialectique,
l’art ludique.
En 44, Carmelo a lancé la revue Arturo avec Torres Garcia à Buenos Aires.
Première revue latino américaine dédiée à l’abstraction.
En 68, à Nice, il signe le manifeste inTervention avec Marcel Alocco, Monticelli et Claude Viallat.
Je me souviens d’une vieil homme au regard facétieux et vif.
Son influence est majeure.
EBURCIEL
Je conseille à celles et ceux qui aiment jouer
d’aller tester Eburciel,
un petit jeu de culture générale,
les questions sur l’Afrique ne sont pas évidentes:
LOI LIBERTICIDE
Je suis en colère avec la loi sur les internements,
c’est inacceptable dans un pays démocratique
rien ne la justifie.
CHANGEMENT DE RÉGIME
Je ne sais pas si la démocratie va y gagner,
mais ce qui est sûr c’est que la mode
va beaucoup y perdre…
Voilà, cette newsletter est pliée,
il est temps pour moi d’y retourner,
l’encre n’a pas fini de couler…
Bien à vous et à bientôt!
Franck