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      Drawing by Numbers

      7 décembre 2013 – 25 janvier 2014
      Vernissage le 6 décembre à 18h
      Drawing by numbers
      Espace à Vendre, 10 rue Assalit, Nice
      De la grotte de Lascaux au pop-art, en passant par Giotto ou Raphaël, du post-surréalisme au courant conceptuel, le dessin constitue l’un des moyens d’expression les plus utilisés dans la création artistique.

      Pour sa première exposition collective dans le nouveau lieu de la rue Assalit, l’Espace A VENDRE « appelle aux armes » quinze de ses artistes, avec un seul mot d’ordre : dessiner.

      Avec:

      Thierry Agnone, Ben (Vautier), Baptiste César, Thierry Chiapparelli, Karim Ghelloussi, Thierry Lagalla, Martinet & Texereau, Gabriel Méo, Charlotte Pringuey-Cessac, Stéphane Protic, Philippe Ramette, Emmanuel Régent, Franck Saïssi, Quentin Spohn, Stéphane Steiner.

      Dans Drawing by Numbers, les artistes confirmés comme Ben ou Philippe Ramette et les jeunes diplômés de la Villa Arson – Quentin Spohn et Gabriel Méo, se confrontent sur le terrain de l’encre et du crayon sur papier. Tour à tour, parfois en même temps, les références à l’histoire de l’art, la virtuosité technique ou la critique de la société se succèdent dans leurs œuvres, entre retour aux sources et contemporanéité.

      On reconnait l’aiguë et cruelle satire sociale de la Nouvelle Objectivité nordique dans les personnages grotesques aux visages déformés de Quentin Spohn. Les squelettes croqués par Thierry Agnone ou Franck Saïssi convoquent les vanitas du XVIIè siècle, jeux de virtuosité technique.

      Les personnages tristes ou incongrus de Baptiste César, Thierry Lagalla ou Stéphane Steiner semblent surgir directement de la culture populaire du monde post-moderne, tandis que les vignettes de Philippe Ramette comme les foules immobiles esquissées par Emmanuel Régent suspendent temps et jugement.

      Les baisers volés dans les rues d’Istanbul par Charlotte Pringuey-Cessac racontent les règles imposées par certaines sociétés et la beauté qui parfois se cache dans les infimes transgressions. Les noirs et blancs intenses des portraits de Thierry Chiapparelli et les paysages flous de Martinet & Texereau se font écho, cadrages successifs d’un scénario commun : tandis que le premier esquisse les personnages, le jeune tandem leur invente un monde possible.

      Le meilleur, comme l’écrivait Voltaire ?